vendredi 30 septembre 2011

ACCOMPAGNEMENT DES MIGRANTS 49


Dans la veine des « parrainages républicains », le Collectif de Soutien aux Sans-Papiers et le Mouvement de la Paix propose le 4 octobre 2011 à 20h00 au 22 rue du Maine à Angers

un « ACCOMPAGNEMENT DES MIGRANTS »

pour soutenir les Demandeurs d'Asile, les Sans-papiers, les réfugiés statutaires dans leur quotidien et leurs démarches juridiques. Cette 1ère réunion s'adresse aux accompagnateurs. Une 2ème réunion sera programmée dans les jours qui suivant avec les migrants cette fois.
            Il s'agit de veiller à ce que le droit des migrants soit respecté et leur parcours moins solitaire. Il s'agit de faciliter les revendications collectives qui feront réagir les citoyens face aux conditions de vie dramatique des migrants et qui feront réagir les élus face au non-respect du droit. Il s'agit d'avancer dans la lutte pour une autre politique d'immigration. Il ne s'agit pas de remplacer les institutions en place qui ont le devoir de les prendre en charge, il ne s'agit pas de faire seulement de l'aide humanitaire.

Le rôle des accompagnateurs :
            Faciliter les démarches pour des aides administratives, sociales, médicales, juridiques en accompagnant le migrant ou en se mettant en relation avec une personne référente qui le guide ou prenne le relai dans ces démarches, ce qui demande un minimum de disponibilité.
Rendre le parcours des migrants plus humain en apportant des moments d'échanges, de convivialité. Être en contact avec le réseau des accompagnateurs en cas d'alerte et de danger pour la personne accompagnée. Rester le plus possible en lien avec le Collectif pour permettre un mouvement plus efficace du suivi et du soutien d'un maximum de migrants.

Un réseau collectif :
            Une commission « accompagnement des migrants » permettra aux accompagnateurs et aux migrants de se retrouver pour échanger, être moins isolés et plus efficaces dans leurs démarches. Le réseau qui naîtra de la coordination entre le Collectif de Soutien et l'ensemble des accompagnateurs devrait permettre d'aider le Collectif et d'aboutir à plus de lien, d'efficacité, d'alerte et donc de solidarité avec les migrants. Il s'agira de partager au maximum notre expérience, notre disponibilité et de faire avancer collectivement la cause des migrants.

La mise en place de l'accompagnement :
            Faire au plus vite une liste des accompagnateurs avec leurs coordonnées. Il serait bon qu'il y en ait au moins deux par migrant(e). Faire d'autre part celle des migrant(e)s intéressé(e)s avec une indication de l'âge et de la situation (célibataire, en couple, en famille)

Un contact pour centraliser les listes : Patricia Olivero à cette adresse email : patolivero@orange.fr

mercredi 28 septembre 2011

Un fait divers révélateur du sort inhumain réservé aux migrants en France

Drame de l’immigration près des ateliers Hermès

LEMONDE.FR | 28.09.11 | 18h56   •  Mis à jour le 28.09.11 | 20h16  A la Une >Société


L’incendie s'est déclaré à 6 heures, mercredi matin, et aurait pour origine une simple bougie. AP/Pascal Burner

            Six migrants originaires d’Egypte et de Tunisie sont morts, mercredi 28 septembre, dans l’incendie du squat qu’ils occupaient illégalement, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Leur route aurait pu les mener dans de nombreux endroits. Mais c’est finalement au bout d’une impasse étroite d’une commune de la petite couronne parisienne qu’elle s'est arrêtée. Dans un immeuble désaffecté voué à la démolition qui avait pour improbables et prestigieux voisins des ateliers de la marque de luxe Hermès.
            D’après le ministre de l’intérieur Claude Guéant, qui s’est très vite rendu sur place, l’origine du sinistre est liée à une bougie "mal éteinte" tombée par terre. Le feu se serait déclenché vers 6 heures du matin et les pompiers l’auraient maîtrisé vers 7 h 15. "Les victimes sont décédées par asphyxie ou carbonisées, et quatre personnes ont été très légèrement blessées", selon la procureure de la république de Bobigny, Sylvie Moisson. Ces migrants étaient "probablement" sans-papiers, a-t-elle précisé.

PÉNURIE DE PLACES D'HÉBERGEMENTS D'URGENCE

            M. Guéant a lié ce sinistre "à une réalité tragique (…) de l'immigration clandestine". Le ministre a dénoncé "des filières criminelles, qui rançonnent les candidats à l'immigration" puis "les laissent face à une vie d'errance et de malheur". Déclaration dont s’est notamment offusqué le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, aussi présent sur place, voyant plutôt dans l’accident "un nouveau drame lié au manque de places en hébergement d'urgence".
Selon plusieurs témoignages, nombre de ceux qui occupaient le squat étaient en effet des migrants venus clandestinement en France après les révolutions arabes. Vivant dans l’Hexagone depuis quelques mois seulement, souvent sans relais familiaux, ils auraient dû pouvoir accéder à des hébergements temporaires. En théorie, la loi oblige l’Etat à accueillir toute personne en situation de détresse médicale ou sociale, même si celle-ci est en situation irrégulière.
            Mais aujourd’hui, faute de financement, les places dites "d’urgence" manquent, particulièrement en Ile-de-France. Les hommes jeunes et célibataires, comme l’étaient la plupart de ces migrants, en sont les premières victimes. Face à la pénurie, priorité est donnée aux familles avec enfants. C’est pour cette raison que beaucoup des jeunes Tunisiens débarqués en France dans la foulée de la chute du régime de Ben Ali, au mois de janvier, se sont retrouvés à dormir dehors.

ÉCHEC DE "L'AIDE AU RETOUR"

            Le squat où certains d’entre eux sont morts, ce mercredi, se situait à quelques encablures de la Porte de la Villette. Là où, dans un square situé au pied du périphérique, un grand nombre avaient trouvé refuge ces derniers mois. Des dispositifs "d’aide au retour" ont bien été proposés par l’Office français d’immigration et d’intégration  (OFII) avec l’appui d’associations comme France Terre d’Asile. Mais les 400 euros proposés en échange d’un rapatriement n’a pas convaincu beaucoup de migrants, le prix du passage clandestin vers l’Europe pouvant aller jusqu’à 1 200 euros.
            La particularité du drame de Pantin est aussi d’avoir eu lieu dans un quartier que beaucoup d’agents immobiliers de la ville considéraient comme leur "triangle d’or".  Proche d’un canal bucolique, bien desservi par le métro et le RER, le foncier peut y atteindre les 5 800 euros le m2. Ces dernières années, la commune y avait d’ailleurs accueilli un nombre croissant de ménages "bourgeois-bohèmes" éjectés de la capitale par la flambée des prix de l’immobilier, ainsi qu’un certain nombre de sièges d’entreprises.
                            Elise Vincent

lundi 26 septembre 2011

Compte Rendu 26 Septembre 2011

ACCOMPAGNEMENT DES MIGRANTS

Patricia a diffusé le texte quant à l'accompagnement des migrants.

Première rencontre prévue le 4 octobre, à 20h, au 22 rue du Maine.

Chaque membre est invité à relayer l'information afin de réunir des accompagnants lors de cette première rencontre. Une seconde rencontre avec les Demandeurs d'Asile aura lieu une fois les groupe des accompagnants formé.

Plusieurs personnes (Jean-Louis, Emilie, Frédérique) au sein du collectif ont un rôle important à jouer pour aider les accompagnants (référent juridique, référent administratif, vie quotidienne). Si elles peuvent être présentes lors de cette rencontre afin de faire partager leurs observations et leurs expériences.

Lundi prochain, il sera important de revenir sur l'organisation de la rencontre.


SITUATION DES DA

Une dizaine de DA continuent d'occuper les anciens abattoirs. Parmi eux, certains auraient une réponse positive de l'OFPRA, ce qui signifie qu'ils deviennent des réfugiés statutaires.

D'ailleurs, les réfugiés peuvent être inscrits sur une liste spécifique (ACD80) par une assistante sociale. Il faut leur transmettre l'information et les aider à faire la demande d'inscription.

En parallèle, le campement dressé par le DAL aurait permis des propositions d'hébergement pour une quarantaine d'entre eux. Cependant, on peut être étonné des critères retenus.

Certains sont logés à l'hôtel alors qu'ils ne sont même pas domiciliés.
D'autres qui sont domiciliés depuis des mois ne sont pas logés du tout.

A priori, ils bénéficieraient de l'hôtel pour 15 jours...

Toutefois, plusieurs membres du collectif soulignent l'ambiguité de la Préfecture dans la mesure où celle-ci semble être parvenue à faire en quelques jours ce qu'elle n'a jamais fait, n'a jamais voulu faire durant des mois.

Attention aux promesses qui ont pu être faites aux DA sur des possibilités d'hébergement et de logement. Il ne faut pas perdre de vue l'accompagnement des DA dans le cadre administratif et juridique. Le logement n'est pas la seule question qui se pose.

Proposer un hébergement est une chose mais il faut aussi veiller à ce qu'ils puissent défendre leurs droits, à ce que leur situation administrative et juridique aille dans le bon sens.


Exemple : Agir aussi sur les conditions matérielles d'existence notamment avec l'ATA (l'Allocation Temporaire d'Attente est une allocation versée par Pôle emploi aux demandeurs d'asile pendant la durée d'instruction de leur demande d'asile, à certaines catégories de ressortissants étrangers et à des personnes en attente de réinsertion).

Il faut, si on accompagne un DA, faire valoir ses droits à l'ATA (ATA pour tous). Pôle Emploi ne les informe pas. Si possible : Ecrire un courrier avec accusé de réception exigeant l'application de la loi.

La question du logement ne doit pas être isolée des autres aspects.


BLOG – ARTICLES DE PRESSE

Chantal se propose de récupérer les articles de presse. Cela servira pour constituer des archives et ainsi suivre les situations.

Le blog est en activité. Pour l'instant, on y trouve principalement les comptes-rendus. N'hésitez pas à faire des propositions auprès d'Emmanuel ou de Nicolas.

http://cssp-49.blogspot.com/

Il faut le vivre. Qu'il serve de plateforme pour partager l'information, la faire passer. Donner aussi une visibilité au collectif.


POINTS DIVERS

Côté Réunion : des progrès sont encore à faire notamment dans l'écoute. Il faut nous écouter les uns les autres afin de parvenir ensuite à de réels accords et à des prises de décision collectives.

Pour la prochaine réunion, il est proposé de procéder à un tour de table où chacun pourrait présenter ce qu'il fait.

D'autres points ont été évoqués. On en reparle à la prochaine réunion.


vendredi 23 septembre 2011

Le juge des référés ordonne le départ des demandeurs d’asile de leur abri du Bd Doyenné.

« Angers. Le juge des référés expulsent les squatteurs du Doyenné
Le juge des référés d'Angers a ordonné ce jeudi matin aux squatteurs, qui occupent depuis le début de l'été de vieux locaux municipaux situés boulevard du Doyenné, près des anciens abattoirs, de quitter les lieux sous 24 heures. La plupart des trente personnes qui s'y trouvent venaient d'un autre squat situé rue Saint-Léonard d'où ils avaient été expulsés le 7 juin. Autant dire que ces réfugiés vont d'un squat à l'autre.».

Source : http://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers/article_-Angers.-Le-juge-des-referes-expulsent-les-squatteurs-du-Doyenne_34478-48_actualite.Htm

Un État qui n’assume pas ses responsabilités en matière de conditions d’accueil des demandeurs d’asile. Une mairie de gauche qui se targue d’être solidaire avec les plus démunis  mais qui n’hésite pas à les poursuivre en justice lorsque ces derniers cherchent simplement un abri pour la nuit. Des pouvoirs publics (Mairie, Préfecture, Conseil Général) qui se rejettent la responsabilité de la prise en charge des demandeurs d’asile.  

Angers, terre d'asile?











jeudi 22 septembre 2011

Compte-rendu de la réunion du 19/09/2011


Tribunal – délibération le jeudi 22 septembre :

Rappel des faits : Un D.A, membre d’un groupe ayant trouvé refuge dans un local vide et abandonné appartenant à la Mairie, est poursuivi en justice par cette dernière.

            La décision du tribunal dans le cadre du procès qui oppose la Mairie à un D.A, doit être rendu publique le jeudi 22 septembre. Une personne du collectif contactera Maître Seguin pour prendre connaissance du contenu de cette délibération et faire circuler l’information. Le collectif définira son positionnement une fois la délibération connue. Il est nécessaire d’être en contact régulier avec les D.A de ce local afin d’éviter l’émergence d’un sentiment d’abandon.

Le projet « Accompagnement des migrants »

            La mise en place de ce projet s’accélère. P nous transmettra prochainement la version définitive du texte de présentation. Ce document sera à faire circuler dans nos réseaux afin d’attirer un maximum d’accompagnateurs.

            Une première réunion entre les membres du collectif et les accompagnateurs doit avoir lieu le Mardi 04 octobre à 20H au 22 rue du Maine (locaux des associations « mouvement pour la paix » etc.) à Angers. Une seconde date sera fixée dans les deux semaines qui suivent la première réunion  afin de permettre la rencontre entre les migrants et les accompagnateurs.

            Des « personnes ressources » seront désignées dans les domaines suivants : le droit, culture et interprétariat, démarches administratives. Elles apporteront un éclairage sur les interrogations éventuelles des accompagnateurs.

Le campement des « sans-abri » de Belle-Beille

            La présence de ce campement met en évidence une fois de plus le manque de moyens financiers, matériels dans les secteurs de l’urgence sociale et de l’accueil des DA. De nombreux migrants connus du collectif séjournent dans ce campement. Il est nécessaire de se montrer vigilant quant à l’évolution de ce camp et aux réponses apportées par les acteurs institutionnels (Mairie, Préfecture etc.).

Les situations individuelles :

Rappel : « A travers ces situations, il s'agit de comprendre ce qui se joue juridiquement, administrativement et humainement pour les familles» Compte-rendu du 12 septembre 2011.

            - La famille assignée à résidence (voir les comptes-rendus précédents) : la situation devient pénible pour les parents (fatigue, déprime, perte de combativité etc.). Les enfants n’ont pas pu être inscrit à l’école en raison du refus du directeur ( !?) qui a orienté X vers l’inspection académique. X assure elle-même les cours aux enfants.
            La bataille juridique se révèle être complexe et difficile. La CEDH refuse de demander (pour le moment) à l’administration française de suspendre l’assignation à résidence. Toutefois, la situation n’est pas totalement bloquée car la CEDH pourrait revoir sa décision si de nouveaux éléments sont apportés prochainement.   

            - Une famille somalienne serait arrivée de Bretagne ce mardi 20 septembre. Elle se trouverait actuellement sans solution en matière d’hébergement.

PROCHAINE REUNION :  Lundi 26 septembre - 18h00 - à l’Etincelle

mercredi 14 septembre 2011

COMPTE RENDU 12 SEPTEMBRE 2011



ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D'ASILE...
DES SANS PAPIERS...

Lecture collective du texte proposé par Patricia pour fixer les grandes lignes de l'accompagnement. Il semble important d'insister sur la notion d'engagement de la part des accompagnants (ou accompagnateurs) et de leur disponibilité.

Important également de mettre en avant les aspects positifs. « Il s'agit de » plutôt que « il ne s'agit pas de ». L'idée est bien de créer du lien entre accompagnants et demandeurs d'asile (et autres) tout en permettant de faire avancer leurs situations de façon positive.

Un futur texte est en préparation. Celui reprendre l'esprit voulu par le collectif quant à l'accompagnement. Il sera proposé également une réunion et un lieu (le 4 octobre).

Pour cette réunion, il serait intéressant que des personnes plus expérimentées puissent préparer des fiches ou des conseils afin d'aider les « futurs » accompagnants.

SITUATIONS INDIVIDUELLES

A travers ces situations, il s'agit de comprendre ce qui se joue juridiquement, administrativement et humainement pour les familles.

> Une situation qui concerne une maman et sa petite fille de 9 mois. L'OFPRA refuse sa demande au motif que la petite fille est trop jeune pour décider si elle souhaite ou non être excisée. Un courrier a été envoyé mais pour l'instant sans réponse.

Rappelons que l'excision est totalement interdite en France et qu'elle est considérée comme un acte grave puni par la loi (mutilations sexuelles). La petite fille risquant d'être excisée dans le pays de la maman, la Guinée Conakry. Avant de solliciter la Cour Européenne des Droits de l'Homme, il faut épuiser tous les recours avant (notamment le Conseil d'Etat). Sauf si l'urgence est manifeste.

Sur cette question, il est décidé que les uns et les autres puissent s'informer et envisager prochainement une action (même une information afin de dénoncer la réponse absolument hallucinante de l'OFPRA).

Si possible, diffuser une copie anonyme de la réponse écrite de l'OFPRA (ou me l'envoyer).


> Concernant la famille rom dont nous avons déjà parlée. Elle est toujours assignée à résidence. Elle avait reçue une OQTF directement exécutable mais la maman devant subir une intervention, la reconduite est repoussée.

Entre temps, la famille a reçu un document prouvant qu'ils sont bien retournés au Monténégro. Des certificats médicaux montrent la fragilité de la famille actuellement.

Leur avocate vient de faire appel mais il est vraisemblable que la procédure prenne quelques semaines. Et il est fort possible que la personne chargée de faire suivre les documents ne le fasse pas...

Il aurait sans doute été préférable, au lieu de faire appel, de faire un référé liberté (sous 48h).

En parallèle, la CEDH a été contacté mais PJ au CHU, nous n'en savons pas plus pour le moment.

> D'autres situations interpellent les membres du collectif. Notamment des personnes qui ont vu leur demande acceptée mais qui sont pour l'instant à la rue.

Certains sont munis d'un récépissé constatant la reconnaissance d'une protection internationale (en attendant une inscription sur l'état civil).

La question des réfugiés se pose de plus en plus souvent : accès au logement (normalement existence d'une liste spécifique pour les réfugiés statutaires avec des logements réservés). Inscription sur la liste par une AS.

Un réfugié bénéficie des droits communs : RSA...


TRIBUNAL 8 SEPTEMBRE

Avocat de la mairie : Une personne (alors qu'ils sont beaucoup plus) est accusée d'occuper illégalement des locaux appartenant à la mairie. Cette occupation fera régner un climat d'insécurité sur les chantiers, retarderait la démolition. Les entreprises ne peuvent pas attendre. Ce qui expliquer la demande de dommages.

Réponse de Me Seguin : Il a insisté sur la supériorité du droit d'hébergement sur le droit à la propriété. Il demande l'application de la loi DALO (cf. jurisprudence).

Il a souligné que les personnes concernées ne constituaient pas des troubles à l'ordre public. Que par ailleurs, il s'agissait de Demandeurs d'asile, et que dans ce cas, ils ont un certain nombre de droits (très souvent pas respectés) : droit au logement et aides financières.

Que dans les pays d'origine, ce sont des milliers voire des millions de personnes qui sont menacées. Il est étonnant que la France ne puisse pas en accueillir quelques uns.

Par ailleurs, il est important de rappeler que le lieu où se sont réfugiés ces personnes correspond à l'emplacement de la future cité de la solidarité (mairie Angers). De quoi ironiser quelque peu. En plus, il ne s'agit pas d'un squat puisque le lieu n'est qu'on container sans eau ni électricité.

Il demande aussi que la mairie fasse son travail et agisse auprès de la préfecture.

Délibération : le 22 septembre.

D'ici là, rester vigilant vis-à-vis d'eux. Voir ce qu'ils font. S'ils ont besoin de nourriture ou autres. Peut-être que les uns ou les autres peuvent passer voir...

Ex : dimanche matin : la police les a délogés et ils se sont retrouvés sous la pluie. Passage de Geneviève qui leur a demandé pourquoi ils faisait cela. Silence des policiers. Elle a demandé au DA se retourner à l'abri. Important de faire ce type de présence même ponctuelle (pour ceux qui peuvent et qui veulent).

Le problème de la nourriture se pose davantage le week-end.


FERMETURE ESPACE ACCUEIL

Rappel : les salariés d'Espace Accueil ont exercé leur droit de retrait (cf. article) face à l'impossibilité de répondre aux demandes. L'article sera disponible prochainement. Lire également la réponse du Préfet sur cette question. Il y aurait beaucoup à dire.

Réouverture au 8 ter de rue Béclar : uniquement pour la distribution du courrier. Il s'agit d'assurer le service minimum (courrier).

Réouverture de l'espace accueil plus tard (semaine suivante?)

Si pblm : se rendre au Secours Catholique (15 rue de Brissac) pour demander un certificat de passage.


VENDREDI 16 SEPT A 19H
Chantal nous invite pour arroser la nouvelle situation de Ahmed. Chez elle à 19h.


PROCHAINE RÉUNION LE 19 SEPTEMBRE

mardi 6 septembre 2011

COMPTE RENDU 5 SEPTEMBRE


COMPTE RENDU REUNION
5 SEPTEMBRE 2011



ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D'ASILE ET DES MIGRANTS

Le terme d'accompagnement apparaît plus approprié pour évoquer l'idée du « parrainage ».

Il s'agit d'établir des liens privilégiés entre des demandeurs d'asile ou d'autres personnes migrantes et des membres ou des sympathisants du collectif.

L'accompagnant pourra ainsi aider la personne dans toutes ses démarches (pas seulement administratives ou juridiques mais aussi de la vie quotidienne...)

Les accompagnants se réuniront une fois par mois pour faire le point sur les situations rencontrées et ainsi pouvoir échanger entre eux et avec les personnes du collectif qui sont plus expérimentées sur certaines questions.

Il sera important de relayer les infos auprès des personnes accompagnées et auprès du collectif.

Une réunion est envisagée (le mardi 27 septembre) avec les personnes souhaitant être accompagnant. D'ici peu, un autre message donnera le lieu exact ainsi que l'heure et les modalités de l'accompagnement.

Il ne s'agit pas d'obliger les personnes à être accompagnées par un tel ou un tel mais plutôt de favoriser les liens entre les da et les personnes, de permettre à des personnes de s'impliquer davantage sur ces questions.

Les personnes qui ont plus d'expériences se proposent de transmettre des infos pour faciliter l'accompagnement.

Mise en route lors de la réunion du 27 septembre : proposition d'un message à envoyer à la prochaine réunion (le 12) mais vous pouvez déjà en parler autour de vous.


AG ETINCELLE

Lors de la dernière AG, un membre du collectif était présent mais n'étais pas mandaté en tant que tel par le collectif pour répondre aux demandes.

Concernant les clefs, le collectif dispose en tout et pour tout de 2 clefs (ce qui ne semble pas poser de pblm). Il est vrai que des membres du collectif, ayant une autre casquette, ont également des clefs et ont pu s'en servir à certains moments, notamment cet été, pour des raisons pratiques.

Il est convenu qu'une personne du collectif et mandaté par le collectif soit présent lors de la prochaine AG Etincelle.


FINANCIER

Dans certains cas, le collectif peut décider d'apporter une aide financière. Quand une demande est exprimée via la liste, il est important que les uns et les autres puissent donner leur accord. Dans tous les cas, le collectif a besoin de justificatifs pour toutes les dépenses.

Par ailleurs, ce soutien financier doit rester exceptionnel dans la mesure où le collectif ne peut pallier à toutes les carences étatiques.


CAMPEMENT MAIRIE

Jeudi dernier, une petite dizaine de DA était présente sur le parvis de la mairie mais un seul d'entre eux y aurait passé la nuit.

Certains ont demandé pourquoi il n'y avait plus la nourriture comme avant. Par ailleurs, le temps se rafraîchit... Il devient urgent de trouver des solutions...

Ne pas oublier les manquements répétés de la Préfecture en la matière.



JURIDIQUE

Le point sur une famille qui a fait une première demande d'asile en 2007, puis déboutée en 2008 avec OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Sur de mauvais conseils, ils ont quitté la France avant de revenir sur Angers. Le problème est qu'ils n'ont pas la preuve d'être partis.

La préfecture refuse aujourd'hui de prendre leur demande d'asile dans la mesure où l'OQTF n'a pas été réalisée.

Cependant, la préfecture n'a pas à émettre son avis, seulement à enregistrer la demande. Ce n'est pas de son ressort de décider si oui ou non leur demande est acceptable mais à l'OFPRA.

En attendant la famille est assignée à résidence...

Envisager un recours auprès de la CEDH (voir mail de PJ)



Une bonne nouvelle concernant une personne dont la demande est enfin acceptée....




PROCHAINE RÉUNION LE 12 SEPTEMBRE 18H

COMPTE RENDU 28 AOÛT 2011


COMPTE RENDU REUNION
28 AOUT 2011


LA QUESTION DE L'HEBERGEMENT

Aux alentours de la gare, il y a toujours des personnes qui n'ont pas d'hébergement et se trouvent à dormir dehors.

Tout laisse à penser que lorsqu'une famille trouve un hébergement, cela signifie qu'une famille a quitté le sien. Il n'y pratiquement plus de délai entre le rejet OFPRA par exemple et le fait de devoir quitter son logement.

On peut supposer que tout est mis en oeuvre pour ainsi favoriser des départs précipités des uns et ainsi favoriser l'entrée des autres.

Cela permet de garder toujours le même nombre de personnes en hébergement sans tenir compte des réalités (un numerus clausus est ainsi instauré).

Du point de vue de la préfecture, les personnes soi-disants « sorties » du processus de demande d'asile n'ont pas à occuper des hébergements. Vision contestable puisque dans certains cas, les personnes ont fait appel et sont en attente d'une réponse.

Plusieurs situations ont montré que des personnes étaient placées en Centre de Rétention de façon abusive, pour être libérées quelques jours plus tard...

Compte tenu de la situation actuelle, il est TRES IMPORTANT de garder contact avec les familles.


JURIDIQUE

Dès qu'une personne reçoit un refus, il est impératif de saisir le tribunal administratif.

Rappel : seul l'OFPRA est habilitée à regarder les pièces fournies avec la demande d'asile (la préfecture n'a pas à en prendre connaissance et à transmettre le dossier ou non suivant les dites pièces).

De nombreux problèmes ont été observés concernant des traductions erronées. Certaines personnes parfois sollicités par la police ont vu leur agrément retiré.

Les droits des étrangers, de façon générale, sont malheureusement de plus en plus bafoués.


CAMPEMENT MAIRIE

La période du Ramadan est terminée et il est fort probable que de nouvelles personnes, jusque là hébergées chez des amis, se retrouvent de nouveau à la rue. La question des repas va également se poser de nouveau.

Par ailleurs, il faut penser à l'hiver...


FINANCIER

Solde positif...

A ce propos, il ne faut pas perdre de vue que les étrangers doivent faire face à de plus en plus de frais concernant les actes administratifs (le moindre timbre ou renouvellement est payant...)


AG ETINCELLE

Une personne était présente à l'AG (ce qu'on ne peut lui reprocher)

Une question récurrente à propos des clefs et d'autres points.

La présence de plusieurs personnes du Collectif est indispensable pour désamorcer les problèmes ou les tensions...

A évoquer de nouveau


PARRAINNAGE OU LIENS PRIVILÉGIÉS

Ne jouons pas sur les mots. L'idée est que des personnes aient des lieux plus privilégiés avec des DA ou des Sans Pap afin de les aider au mieux et d'être bien informés de leurs situations.

Voir également les liens avec des associations ou des orgas « amies » avec lesquelles le collectif ou des personnes du collectif échangent régulièrement. A rediscuter même si les différents arguments POUR ou CONTRE s'entendent.


A bon entendeur