Du 7 septembre au 6 octobre 2013, aura
lieu la Marche du Grand Paris,
à l'initiative de l'Union Nationale
des Sans Papiers (UNSP).
Autant que possible, nous essaierons de
relayer des informations sur la Marche.
Samedi 7 septembre 2013 : JOUR 1
12h : RASSEMBLEMENT DE
l'UNSP ET SOUTIENS PLACE DE LA REPUBLIQUE A PARIS
13h30 : Prise de paroles
des référent-e-s (marcheurs) des collectifs présents avant le
départ : rappel des revendications de cette action et des
comportements à adopter pendant l'action
13h45 : Départ groupé
en métro ligne 5 vers la Gare du Nord
14h12 : Départ groupé
en RER ligne B vers Roissy CDG1
14H50 : Arrivée attendue
en haut des escalators par les compagnies 2 et 3 des CRS du coin,
négociation entre le capitaine et les référent-e-s, pour savoir
quel itinéraire prendre : ils proposent l'autoroute (puisqu'ils ont
refusé de nous prendre en bus) parce que c'est plus court. Départ à
pied, entièrement encadré par les cordons d'accompagnement des
forces de sécurité, vers le Centre de Rétention Administrative du
Mesnil-Amelot. Nous étions environ 130 personnes.
En cours de route,
l'arrivé de Said (CSP59) et puis juste aprés CSP75 Strasbourg nous
ont rejoint se qui a fait grossir le groupe.
15h45 : POSITION DEVANT
LE CENTRE DE RETENTION ADMINISTRATIVE
Prise de parole des
intervenant-e-s au sujet des revendications de cette action, surtout
sur le thème de la fermeture de ces « centres de la honte ».
16h30 : Une entrevue a
lieu, entre quelques personnes (référent de chaque collectif
Fofana(CSP75), Roze(CSP93), Miloude(Droits, devant)) et le Chef du
CRA n°3, au sujet des revendications de la Marche. Il dit qu'il doit
rédiger, suite à notre passage et à cet entretien, un rapport qui
remontera sa hiérarchie jusqu'au ministère de l'Intérieur. Il n'a
pris aucunes notes pendant cette discussion qui a duré une bonne
demi-heure, voire 3/4 d'heure.
18h15 : Deuxième départ
: des marcheurs (12 kilomètres sur autoroute) vers Claye-Souilly,
avec motards de la gendarmerie devant et voiture derrière. La
gendarme nous conseille de marche sur l'herbe car l'itinéraire est
dangereux.
Vers 20h30 : Arrivée à
Claye-Souilly. Premier contact négatif avec le maire : avant
l'arrivée des marcheurs, il a été très virulent envers Martine,
il n'a rien à proposer pour l'hébergement.
Les marcheurs
s'organisent pour chauffer le repas et installer les matelas sur
l'herbe humide, au bord de la pièce d'eau derrière la mairie, en
toute discrétion.
Vers 21h15 : Plusieurs
personnes trouvent qu'il s'en est tiré à bon compte : une
délégation , retourne le voir, sur la place de l'hôtel de police,
qui fait face à celle de la mairie, pour argumenter à nouveau sur
le fait qu'il y a des femmes parmi les marcheurs, qu'il n'y a pas de
toilettes publiques dans cette ville, que la pluie menace, bref, que
ce ne sont pas des conditions idéales pour camper. Le ton reste
calme, mais les arguments et les raisonnements ne sont pas sur la
même longueur d'onde de part et d'autre : le gymnase est occupé par
le forum de associations, les écoles sont trop excentrées, la
municipalité n'a pas de tentes à prêter, quand elle en a besoin
elle en loue ailleurs, et de toute façon il est trop tard, on ne
peut pas s'organiser comme ça à la dernière minute, pour les
autorisations etc.
Dimanche 8 septembre
2013 : JOUR 2
Départ de vers 10h de
Claye-Souilly, après une nuit dehors, vers Meaux
Arrivée à Meaux vers
18h00
Manifestation de l’entrée
de la ville vers la Mairie de Meaux
Malgré une longue
négociation, en l’absence du maire M Jean-François Coppé, la
ville ne propose pas de solution d’hébergement, juste un point
d’eaux et des toilettes publiques ; en fin de compte les marcheurs
dorment dehors pour la deuxième fois.
Pourtant, sur le site :
http://www.ville-meaux.fr/Les-gymnases.html
la ville de Meaux compte 10 gymnases
Lundi 9 septembre 2013
: JOUR 3
Départ de Meaux vers
10h00 direction Crécy la Chapelle (escorté par des gendarmes)
Arrivée à la gare de
Crécy la Chapelle, les marcheurs courageux, trempés après 4 heures
de marche sous la pluie, étaient accueillis chaleureusement par
Françoise à son domicile, pour manger et se changer. Des vêtements
secs et chauds ont été prêtés à chacun à cette occasion.
Françoise était en
contact avec la mairie de Lagny pour l’hébergement, sans réponse
positive.
14h30 départ vers Lagny
sous une petite pluie persistante. Manif de la gare à la mairie,
cortège escorté par des flics.
Arrivé à la mairie, les
RG proposent aux marcheurs de constituer une délégation pour parler
avec le maire, (les référents Camara (CSP75), Rose (CSP93), Miloude
(Droitsdevant), Benidisse (CSP17)) et finalement le maire n’acceptait
de recevoir qu’une personne, les référents on désigner Camara
(CSP75) : il propose une salle des fêtes de la paroisse, à
condition qu’on ne manifeste plus dans leur ville. Des slogans ont
été balancés encore pendant un moment devant la maire, puis le
lieu d’hébergement a été rejoint après une journée épuisante.
La salle des fêtes comportait des toilettes en nombre suffisant, une
cuisine à disposition, mais pas de douche.
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