Les élus locaux retournent chez Monsieur Guéant.
Vous trouverez dans les archives les échos de leur dernière visite. Pour rappel, le Ministre de l'Intérieur avait promis des moyens supplémentaires. C'est bien ce qui s'est passé suite à l'entretien. Cependant, il n'était pas question d'accompagnement ou d'accueil mais de contrôle et de répression... Plus de moyens, oui, encore faut-il savoir de quoi on parle !
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Demande-d-asile-les-elus-angevins-ont-revu-Claude-Gueant_40774-2035803------49007-aud_actu.Htm
Une autre actualité proche de chez nous. La Préfecture de Loire Atlantique aurait failli à sa mission. Ce n'est pas le CSSP49 qui le dit mais la CIMADE.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-etrangers-la-Cimade-denonce-des-pratiques-illegales-de-la-prefecture-de-Nantes_40815-2035640------44109-aud_actu.Htm
Une plateforme d'information sur la situation des migrants et des demandeurs d'asile en Maine-et-Loire. Porter un regard critique sur les réalités vécues par les migrants et faire respecter leurs droits.
lundi 30 janvier 2012
Chronique d'un quinquennat
Un article qui revient sur les 5 années qui viennent de s'écouler :
http://www.liberation.fr/societe/01012385438-immigration-cinq-ans-d-offensives
A méditer...
http://www.liberation.fr/societe/01012385438-immigration-cinq-ans-d-offensives
A méditer...
lundi 23 janvier 2012
Documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium"
Pour avoir plus d'informations sur le documentaire projeté vendredi soir, à la maison de quartier Jacques Tati, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :
dimanche 22 janvier 2012
Expulsion d'une famile tchétchène
Une vidéo qui montre bien comment l’État français s'y prend quand il s'agit d'expulser des familles entières ; on ne lésine pas sur les moyens.
http://www.dailymotion.com/video/xlcd1z_expulsion-de-8-enfants_news
Pour satisfaire à la politique du chiffre et mettre en application les orientations idéologiques, l'Etat a recours sans réserve à l'enfermement de mineurs.
Ci-dessous, un article qui commente cette triste réalité.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111215.OBS6788/immigration-ces-enfants-que-la-france-enferme.html#reagir
Loin d'être un cas isolé, la rétention d'enfants, même en bas âge, ne semble pas heurter plus que cela l'administration française. Même si la récente décision de la CEDH condamne l’État français, nous sommes bel et bien obligés de reconnaître ces réalités et de les dénoncer.
Procès en appel des 4 de Tours
Ci-dessus, un texte en provenance de Tours à lire de toute urgence ; cela ne peut que renforcer notre détermination.
Le 30 janvier 2012, à 14h, aura
lieu au Tribunal d'Orléans le procès en appel des 4 de Tours. Le
ministre de l'intérieur de l'époque avait porté plainte contre deux militants de
SOIF D'UTOPIES et deux de RESF 37. Ils sont accusés de «
diffamation publique contre une administration publique ».
Ces deux structures ont
publié en février 2010 un communiqué de presse intitulé « les
baleiniers ». Ce texte faisait part de soupçons quant à
l'utilisation de fichiers de l'Education nationale (en l'occurrence
Base-élèves) à des fins policières afin d'organiser la chasse aux
familles sans papiers. Il comparait ces pratiques à certaines
employées par la police sous le régime de Vichy.
Comme lors de l'audience
du 5 avril 2011 devant le tribunal correctionnel de Tours, nous
poserons quatre questions à la Cour d'Appel :
- Est-ce que des individus, des structures ont le droit de faire part publiquement de leurs soupçons sur d'éventuelles exactions, dérives de la part de l'administration, de la police ou de la gendarmerie ?
- Peut-on faire des comparaisons historiques afin d'analyser les évolutions actuelles au regard de l'expérience, notamment, du régime de Pétain ? Précisons qu'une comparaison n'est pas un amalgame. Il est hors de question de dire que Sarkozy c'est Pétain, etc. Comparer c'est prendre en compte l'expérience historique que nous apporte, en l'occurrence la période de Vichy, afin d'interroger notre passé pour agir sur le présent et tenter d'envisager différents avenirs. Faire des comparaisons et alerter est plus que nécessaire.
- Que le ministre ne soit pas d'accord avec ce type de comparaisons, c'est son opinion. Mais peut-il tenter d'en censurer d'autres, différentes de la sienne ?
- Est-ce que la justice va entériner le traitement inégalitaire de l'Etat suivant qu'on soit notable ou manant ?
Dans un deuxième temps,
nous essayerons de montrer qu'il est normal, souhaitable de
s'insurger contre la politique raciste et xénophobe de l'Etat. Par
exemple, comment qualifier la décision du ministère de l'intérieur
ordonnant, à travers la circulaire du 5 août 2010, la chasse aux
Roms ? Comment se fait-il qu'aucun fonctionnaire (de
l'administration, de la police et de la gendarmerie) n'ait refusé
d'exécuter cet ordre illégal ?
Nous avons fait citer
comme témoin par huissier, entre autres, le préfet d'Indre-et-Loire
et son directeur de cabinet. En effet, la préfecture, en réponse au
communiqué « Les baleiniers », en avait publié un. Elle « …
s'insurge contre les propos inexacts et mensongers... Les pratiques
de ''chasse à l'homme''... sont totalement fausses ! La préfecture
n'a jamais interrogé les directeurs d'établissements scolaires pour
connaître la situation de leurs parents ressortissants étrangers.
Cette consultation serait en tout état de cause inutile puisque le
fichier national des étrangers AGDREF (Application de Gestion de
Dossiers des Ressortissants Etrangers en France) auquel la préfecture
a accès fournit tous les renseignements utiles à la connaissance du
dossier de l'étranger. »
Ainsi, la préfecture affirme qu'elle
connait tous les ''clandestins'' vivant dans le département et donc
leur nombre. C'est un fait unique en France ! Même le ministère ne
peut donner de chiffre exact. Il publie seulement des estimations
(environ entre 200 000 et 400 000 ''clandestins'' survivraient
actuellement en France). Il est manifeste que le préfet est très
embarrassé par cette affaire et qu'il fait dire à ses services des
absurdités. En tout cas, comme tous les témoins cités par
huissier, le représentant de l'Etat en Indre-et-Loire et son
subordonné sont obligés d'être présents à l'audience. « ...La
non-comparution est punie par la loi », comme le précise la
citation que les témoins ont reçus. On pourra leur demander
quelques explications et savoir qui tient des propos mensongers !
Le 26 mai 2011 le
Tribunal correctionnel de Tours donnait son jugement. Une des
prévenues, militante de RESF 37, a été relaxée. Par contre, les
trois autres sont condamnés à 500 € d'amende avec sursis, 300 €
de dommages et intérêts et 3000 € solidairement pour les frais de
justice.
La lecture du délibéré
laisse pantois. Rappelons que l'audience du 5 avril a commencé vers
9 h pour finir vers 19 h. Les 4 prévenus s'y sont exprimés, ainsi
que 11 témoins de la défense, leurs 2 avocates, celui de la partie
civile et le procureur. Dans ce compte rendu de jugement, il n'est
fait aucune mention des témoignages, des plaidoiries des avocates de
la défense, ainsi que des interrogatoires et interventions des
prévenus. Que s'est-il passé, que s'est-il dit pendant toutes ces
heures ? On appellera cela le mystère de la transparence !
La cerise sur le gâteau
est la motivation des 3000 € pour les frais de justice (en fait le
paiement de l'avocat de l'Etat). « Il apparaît inéquitable de
laisser à la charge de la victime, les sommes exposées par elle et
non comprises dans les frais et dépens ; à ce titre, il lui sera
alloué 3000 €, au regard de la longueur des débats consécutives
aux exceptions soulevées et aux témoins cités. » (souligné par
nous)
Ce procès est politique,
tant mieux ! La relaxe des quatre prévenus de Tours permettra à ce
que des personnes ou des structures puissent dénoncer publiquement
les exactions de l'administration, de la police et de la gendarmerie
; que des comparaisons historiquement, même dérangeantes pour les
tenants du pouvoir, puissent être faites ; qu'il est inacceptable
que l'Etat nous traite différemment selon qu'on soit notable ou
manant. A travers la relaxe, c'est aussi affirmer qu'« on a raison
de se révolter » ! Qu'on ne peut accepter que l'Etat enferme,
expulse, détruise sous prétexte qu'on ne soit pas né au bon
endroit, qu'on se mobilise pour exiger un partage égalitaire des
richesses, qu'on soit libre de vivre avec qui l'on veut et comme on
veut, qu'on puisse habiter où l'on veut dans les formes qu'on veut.
La répression ne nous empêchera jamais de réfléchir à d'autres
choix de société et de commencer à les vivre dès maintenant !
Nous n'accepterons aucune condamnation. Si la Cour d'Appel nous
condamne à son tour, nous irons devant la Cour de Cassation et si
besoin devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour faire
condamner l'Etat. Notre objectif est de contribuer à constituer une
jurisprudence en la matière.
Fondamentalement, si l'on
ne veut plus que ce genre de procès ait lieu, si l'on ne veut plus
voir des militants, des personnes trainés devant des tribunaux parce
qu'ils dénoncent des exactions de la police, de la gendarmerie ou de
l'administration (qui ne sont pas des bavures, mais sont inhérentes
à la xénophobie d'Etat, voire au racisme de celui-ci), cela passe
avant tout par la régularisation de tous les sans papiers,
l'ouverture des frontières, la liberté de circulation et
d'installation, la fermeture et la disparition des camps de
rétention. Sinon, l'Etat continuera d'organiser la chasse aux sans
papiers, générant les drames humains que nous connaissons tous les
jours, les dérives policières et administratives. Le régime de
Vichy est de ce point de vue riche d'enseignements. Aussi, il y aura
toujours des militants, des personnes pour dénoncer les actions de
l'Etat dans le cadre de cette politique.
RELAXE DES QUATRE
PREVENUS DE TOURS
LIBERTE D'EXPRESSION
NON A LA CENSURE D'ETAT
DES PAPIERS POUR TOUS
Tours, le 22 janvier 2012
Jean Christophe Berrier,
Muriel El Kolli
(deux des quatre prévenus
de Tours et membre de SOIF D'UTOPIES)
06 20 91 20 44
soifdutopies@yahoo.fr
Arrêt Popov
Dans une décision très récente, la Cour Européenne des Droits de l'Homme a condamné l’État français pour la rétention de la famille Popov. En effet, l'Etat français n'hésite pas à recourir à la rétention des familles, avec parfois des enfants très jeunes.
Ci-dessous, un lien vers un article paru sur le site de Ouest-France le 20 janvier.
Dans cette courte vidéo, Me Seguin (avocat qui a défendu la famille Popov) explique pourquoi et comment l'arrêt Popov qu'il vient d'obtenir devant la CEDH (Cour Européenne des Droits de l'Homme) présente un intérêt majeur dans la rétention de familles.
En passant par le blog de Me Seguin, on peut prendre connaissance de l'arrêt rendu par la Cour et du communiqué de Presse sur l'irrégularité de la rétention de mineurs :
http://avocats.fr/space/denis.seguin/content/retention-des-mineurs-etrangers_70695DA2-EEE4-4BF2-97C9-DB677C242E24
Des informations qui montrent une fois encore le long chemin qui reste à parcourir pour que les droits humains fondamentaux soient respectés, y compris quand il s'agit du droit des enfants, et ce par la plus haute autorité de notre pays, l’État.
samedi 21 janvier 2012
Soirée 27 janvier 2012 à Jacques Tati
Au programme de cette soirée :
- Expositions photos "Un autre regard sur les squats"
- Projection du documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium"
- Échanges et informations sur les thématiques du logement et du droit d'asile
A partir de 18h30 et jusqu'à 22h.
Sur place, une buvette sans alcool et possibilité de grignoter.
Vente également de tableaux au profit des actions du CSSP49.
Participation libre.
Pour s'y rendre :
http://maps.google.fr/maps?q=maison+de+quartier+jacques+tati,+angers&hl=fr&sll=46.75984,1.738281&sspn=6.804882,17.402344&vpsrc=0&hq=maison+de+quartier+jacques+tati,&hnear=Angers,+Maine-et-Loire,+Pays+de+la+Loire&t=m&z=14
Un autre regard sur les squats
Les
regards qui sont habituellement portés sur les squats sont
souvent négatifs et empreints d'ignorance.
Cependant,
ces lieux réquisitionnés répondent le plus souvent à une urgence, à
une nécessité, celle de satisfaire les besoins fondamentaux comme
celui de se protéger du froid, de la pluie, de l'extérieur ou
encore celui de se nourrir ou de se reposer.
Les
habitants des squats, qu'ils soient migrants ou français, ne sont
jamais présents dans ces lieux par hasard. Leur parcours de vie,
leur situation à un moment donné les
conduisent jusque dans ces lieux, à la recherche d'un peu de
réconfort, de
protection et de liens sociaux.
Cette
exposition propose un autre regard sur ces lieux, à
la fois comme lieux de vie et comme espaces de résistance face au
mépris, à
l'indifférence et à l'inertie de ceux qui auraient la capacité
d'apporter des réponses.
Aussi,
quand les plus hautes administrations de notre pays comme
les collectivités à l'échelle locale n'ont aucune réponse ou
solution à apporter, les « indésirables » de nos
sociétés contemporaines parviennent à s'organiser, à pousser des
portes pour
que leurs droits inconditionnels soient respectés a minima.
Cela
bien entendu ne suffit pas et cette exposition est aussi une
manière de rendre visible ces mondes « invisibles », de
donner à voir ces actions et d'encourager d'autres initiatives afin
que l'inacceptable ne soit plus accepté par la majorité
silencieuse.
Ces
photos ont été prises à Angers au cours des dernières années. La
réquisition de logements vides est devenue au fil des ans une
réponse, parmi
d'autres, pour apporter un peu de chaleur humaine mais aussi informer
les citoyens et faire valoir le respect des droits fondamentaux des
êtres humains d'où qu'ils viennent.
Exposition visible dans le hall de la maison de quartier Jacques Tati, à Belle Beille, du 20 au 30 janvier 2012.
vendredi 20 janvier 2012
Rassemblement RUSF (suite)
Mercredi 18 janvier, à l'appel du RUSF, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées devant la Préfecture pour poursuivre la mobilisation quant à la situation de plusieurs étudiants étrangers.
Vers 17h30, une délégation est de nouveau reçue par l'administration.
Cependant, aucun élément tangible ne sera apporté. L'étude des dossiers est en cours. Selon les dires de la Préfecture, elle croule sous les dossiers mais étudie "particulièrement" la situation des étudiants.
Pour l'heure, RUSF attend de voir mais reste attentif à la suite des événements et aux réponses que pourrait donner la Préfecture.
mardi 17 janvier 2012
Rassemblement 18 Janvier (RUSF)
Communiqué du Réseau Universités
Sans Frontières d'Angers (RUSF Angers)
A Angers, le 17 janvier 2012
A Angers, le 17 janvier 2012
La forte mobilisation du
mercredi 11 janvier a permis aux mineurs scolarisés et à leurs
parents, ainsi qu'à un étudiant d'obtenir un titre de séjour, et
ainsi de reprendre une vie normale. Le Réseau Universités Sans
Frontières se félicite de ces régularisations, mais reste
néanmoins vigilant.
Sept étudiant-e-s restent menacé-e-s
d'expulsion, et aucune information n'a été transmise aux
intéressés. Ceux-ci sont donc dans une incertitude totale
concernant leur avenir en France. Ne pouvant ni travailler, ni
recevoir d'aide sociale, ni parfois même se promener dans la rue
tant que leur situation n'a pas été régularisée, ces étudiant-e-s
subissent une précarité insupportable! Qu'attend la préfecture
pour donner une réponse favorable à ces étudiant-e-s, alors que
certains dossiers ont été transmis depuis fin décembre?
Si la préfecture croit triompher en pariant sur le pourrissement de la mobilisation, elle se trompe lourdement ! Son silence et son mépris ne fait que renforcer la détermination du RUSF face aux expulsions d'étudiant-e-s étrangers-ères. Le RUSF appelle donc à amplifier le mouvement et à se rassembler de nouveau le mercredi 18 janvier à 17h devant la préfecture ! Le RUSF continue d'assurer à l'ensemble des étudiant-e-s étranger-ères son soutien le plus total!
Contacts : rusfangers@yahoo.fr
> Yoann : 06 73 01 30 35
> Colin : 06 79 70 97 14
> Sabrina : 06 16 41 63 21
vendredi 13 janvier 2012
Communiqué RUSF
On ne peut que se féliciter de la mobilisation du mercredi 11 janvier qui a obligé la Préfecture à changer de position (plusieurs centaines de personnes présentes devant la Préfecture). Une nouvelle mobilisation est prévue mercredi prochain.
Peut-être cela doit nous faire réfléchir pour faire entendre notre voix quant à la situation des migrants, des demandeurs d'asile et de tous ceux qui subissent la position idéologique du gouvernement actuel.
Ci-dessous, le dernier communiqué du RUSF.
Une excellente nouvelle : la famille a été régularisée. Labinot, Léonita, Arbénita et Elsa vont enfin pouvoir vivre normalement. Bravo pour la mobilisation et les courriers de soutien.
Peut-être cela doit nous faire réfléchir pour faire entendre notre voix quant à la situation des migrants, des demandeurs d'asile et de tous ceux qui subissent la position idéologique du gouvernement actuel.
Ci-dessous, le dernier communiqué du RUSF.
Une excellente nouvelle : la famille a été régularisée. Labinot, Léonita, Arbénita et Elsa vont enfin pouvoir vivre normalement. Bravo pour la mobilisation et les courriers de soutien.
"Pour rappel : La famille de Labinot (lycéen), de Léonita et Arbénita (collégiennes) et d'Elsa (maternelle) est arrivée en France il y a 6 ans et demi. Les parents travaillaient tous les deux en CDI. Les quatre enfants étaient donc scolarisés à Angers. Le 30 décembre dernier, elle recevait une OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français). Autrement dit, la famille était susceptible d'être expulsée à tout moment.
Par ailleurs, cinq étudiants suivant un cursus universitaire se voyaient également empêchés de poursuivre leurs études"
Quant aux
étudiant-es victimes de la circulaire Guéant, leurs dossiers vont
être réexaminés selon la nouvelle circulaire Guéant qui n'est pas
encore sortie officiellement!!!
D'ici là nous avons
demandé qu'ils-elles puissent bénéficier d'un récépissé leur
permettant de travailler ou de chercher un travail qu'ils ont perdu
à cause de cette circulaire.
Nous attendons des
réponses très rapidement.
Nous devons continuer la
mobilisation et appelons à un rassemblement mercredi 18 janvier à
17h30 pour demander nos réponses.
Merci à tous- toutes
pour cette mobilisation. On vous entendait au fin fond de la
préfecture...
A mercredi ?
RUSF
mardi 10 janvier 2012
Dates à retenir
Mercredi
11 janvier, à 17h : Manifestation devant la Préfecture en
soutien aux étudiants et mineurs menacés d'expulsion (à
l'initiative du RUSF).
Mardi
17 janvier, à 20h : Réunion Accompagnement Migrants (organisée par le CSSP49) à la MPT
Monplaisir pour les personnes qui souhaitent s'investir davantage
dans l'accompagnement des demandeurs d'asile (suivi des démarches,
les aider dans leur dossier...)
Samedi
21 janvier, à 14h30 : Manifestation organisée par la CNT49 pour
la liberté de circulation et d'installation. Rdv Place Imbach pour
ensuite rejoindre la Préfecture.
Vendredi 27 janvier, de 18h30 à 22h : Soirée organisée par le CSSP49 autour de la projection du documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium" (réalisé en 2009). Expositions, échanges, informations, témoignages. Maison de quartier Jacques Tati, Belle Beille
Vendredi 27 janvier, de 18h30 à 22h : Soirée organisée par le CSSP49 autour de la projection du documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium" (réalisé en 2009). Expositions, échanges, informations, témoignages. Maison de quartier Jacques Tati, Belle Beille
lundi 9 janvier 2012
Crise de l'Accueil des Demandeurs d'Asile
La CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme) vient d'adresser un avis au gouvernement concernant le droit d'asile.
http://www.cncdh.fr/article.php3?id_article=890
Le compte rendu complet de l'assemblée plénière est disponible via cet article.
Finalement, le CSSP49 n'est pas seul à penser qu'il faut revoir ces conditions d'accueil devenues de plus en plus inhumaines et méprisantes.
samedi 7 janvier 2012
Communiqué RUSF Angers
Non aux expulsions !
Le Réseau Universités
Sans Frontières (RUSF) se mobilise à nouveau pour soutenir des
étudiant-e-s et des mineurs scolarisés à Angers. Huit personnes
sont aujourd'hui empêchées de poursuivre leur cursus scolaire ou
universitaire parce que la préfecture refuse de régulariser leur
situation.
- Trois étudiant-e-s victimes de la circulaire Guéant, qui ne peuvent pas travailler alors qu'ils sont diplômés et ont chacun décroché un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
- Un étudiant menacé d'expulsion par une préfecture qui s'ingère encore une fois dans un parcours universitaire.
- Quatre mineurs scolarisés dans des établissements angevins qui risquent l'expulsion avec leurs parents.
Le RUSF ne fait aucune
différence ! Nous revendiquons le droit d'étudier en France pour
n'importe quelle personne inscrite dans un établissement scolaire ou
universitaire, et la possibilité d'exercer un emploi après une
formation !
Le RUSF appelle donc à
un rassemblement massif le mercredi 11 janvier à 17h devant la
préfecture, afin de manifester notre solidarité avec les tous les
étrangers étudiant en France, aujourd'hui victimes d'une politique
discriminatoire!
Contacts Réseau Universitaire Sans Frontières :
rusfangers@yahoo.fr
Yoann : 06 73 01 30 35
Colin : 06 79 70 97 14
Sabrina : 06 16 41 63 21
Des nouvelles du Refuge
Pour suivre l'actualité du Refuge (14, rue Audusson) :
http://refuge49.wordpress.com/
Ci-dessous, la lettre ouverte des habitants du Refuge
49000 – ANGERS -
OBJET / Pérennisation du « Refuge »
À l 'attention des pouvoirs publics, des associations et de la population angevine
http://refuge49.wordpress.com/
Ci-dessous, la lettre ouverte des habitants du Refuge
« Le REFUGE du BEL-ACCUEIL»
Angers, le 06 janvier 2012
14, rue Audusson
49000 – ANGERS -
OBJET / Pérennisation du « Refuge »
À l 'attention des pouvoirs publics, des associations et de la population angevine
LETTRE
OUVERTE
Depuis
l'ouverture du Refuge,
le lundi 28 novembre 2011, un long chemin fut parcouru. De
l'aménagement du lieu à la gestion de conflits, le premier mois du
Refuge
ne
connut pas que des jours et des nuits faciles !
Le
lieu nommé « le Refuge », utilisé par et pour
les sans-abris d’Angers, est une grande maison bourgeoise d’environ
300m², inoccupée depuis 2009 et propriété de la Mutualité
Française Anjou Mayenne. Cette maison, vielle de près d’un
siècle mais en excellent état, achetée 330 000 euros… est
vouée à la destruction !
Au
cours de ses
30
premiers jours d'existence, 70 personnes ont eu l'occasion de dormir
au Refuge
plutôt
que dans la rue !
Au
Refuge,
on ne fait pas que dormir... La réserve de nourriture est
approvisionnée par la récupération dans les poubelles, les
nombreux dons de particuliers ainsi que le soutien d'autres luttes,
tel que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (44).
Les
vêtements qui nous sont donnés sont mis en commun dans la friperie,
les cours de langues nous permettent de mieux nous comprendre et
l'info-kiosque
permet
à nos visiteurs de mieux comprendre notre regard sur la société.
De
10 à 30 personnes, de diverses origines et nationalités, la plupart
abimées par la vie, sans aucun soutien de la part des collectivités
pourtant grandement responsables de l'engorgement des hébergements
d'urgence à Angers, redonnent vie à une maison inoccupée depuis 2
ans et il faudrait accepter qu'un projet d'extension de maison de
retraite nécessite de tous les jeter dehors !
Concrètement,
le projet menaçant le Refuge vise à « entreposer »
des personnes âgées atteintes de maladies type Alzheimer... à
proximité d'une gare TGV, d'une voie de tramway et plusieurs lignes
de bus ! A cela, on pourrait ajouter que seules les personnes
âgées disposant encore de leur autonomie peuvent avoir intérêt à
vivre en ville.
Cette
magnifique bâtisse échappa aux bombardement de la gare ferroviaire
lors de la 2ème
guerre
mondiale et elle succomberait, elle aussi, à Alzheimer ?! La
Mutualité
Française Anjou Mayenne ne
pourrait-elle pas réaliser son projet dans un lieu plus adéquat ?
Si la mairie d'Angers ne dispose pas d'un terrain adéquat, elle
pourrait au moins se proposer comme médiateur entre le propriétaire,
Angers Loire Métropole et les communes avoisinantes.
Le
mercredi 4 janvier 2012 au matin, l'huissier de justice nous remet le
commandement nous laissant jusqu'au lundi 6 février pour « quitter
et libérer » les lieux.
Malgré
cet ultimatum, le soutien ne faiblit pas. Ce vendredi 6 janvier, le
collecteur d'eaux usées du Refuge,
bouché depuis le 1er
janvier, est remis en état grâce à la cotisation spontanée de
sympathisants.
À
ce jour, par l'action des habitants du Refuge, sans oublier
les soutiens actifs plus que nécessaires, le lieu est enfin
habitable, accueillant et chaleureux. Nous
avons 1 mois devant nous pour montrer à tous ce qu'1 mois de rires
et de pleurs, d'espoirs et de désespoirs, permet de construire...
dans une maison vouée à la destruction. Nous
ne pouvons nous résigner à oublier tout ce qu'on a vécu et
construit jusqu'à présent.
A
ce titre, nous vous invitons chaque samedi et dimanche du mois de
janvier afin de découvrir et pourquoi pas, participer à la vie du
Refuge : 7 et 8 janvier, 14 et 15 janvier, 21 et 22
janvier, 28 et 29 janvier.
Et
le reste de l'année si …
Les habitants
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