lundi 30 janvier 2012

Actualités Locales

Les élus locaux retournent chez Monsieur Guéant.

Vous trouverez dans les archives les échos de leur dernière visite. Pour rappel, le Ministre de l'Intérieur avait promis des moyens supplémentaires. C'est bien ce qui s'est passé suite à l'entretien. Cependant, il n'était pas question d'accompagnement ou d'accueil mais de contrôle et de répression... Plus de moyens, oui, encore faut-il savoir de quoi on parle !

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Demande-d-asile-les-elus-angevins-ont-revu-Claude-Gueant_40774-2035803------49007-aud_actu.Htm

Une autre actualité proche de chez nous. La Préfecture de Loire Atlantique aurait failli à sa mission. Ce n'est pas le CSSP49 qui le dit mais la CIMADE.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-etrangers-la-Cimade-denonce-des-pratiques-illegales-de-la-prefecture-de-Nantes_40815-2035640------44109-aud_actu.Htm

Chronique d'un quinquennat

Un article qui revient sur les 5 années qui viennent de s'écouler :

http://www.liberation.fr/societe/01012385438-immigration-cinq-ans-d-offensives

A méditer...

lundi 23 janvier 2012

Documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium"

Pour avoir plus d'informations sur le documentaire projeté vendredi soir, à la maison de quartier Jacques Tati, vous pouvez cliquer sur le lien suivant : 



dimanche 22 janvier 2012

Expulsion d'une famile tchétchène

Une vidéo qui montre bien comment l’État français s'y prend quand il s'agit d'expulser des familles entières ; on ne lésine pas sur les moyens.

http://www.dailymotion.com/video/xlcd1z_expulsion-de-8-enfants_news

Pour satisfaire à la politique du chiffre et mettre en application les orientations idéologiques, l'Etat a recours sans réserve à l'enfermement de mineurs.

Ci-dessous, un article qui commente cette triste réalité.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111215.OBS6788/immigration-ces-enfants-que-la-france-enferme.html#reagir

Loin d'être un cas isolé, la rétention d'enfants, même en bas âge, ne semble pas heurter plus que cela l'administration française. Même si la récente décision de la CEDH condamne l’État français, nous sommes bel et bien obligés de reconnaître ces réalités et de les dénoncer.

Procès en appel des 4 de Tours


Ci-dessus, un texte en provenance de Tours à lire de toute urgence ; cela ne peut que renforcer notre détermination.

Le 30 janvier 2012, à 14h, aura lieu au Tribunal d'Orléans le procès en appel des 4 de Tours. Le ministre de l'intérieur de l'époque avait porté plainte contre deux militants de SOIF D'UTOPIES et deux de RESF 37. Ils sont accusés de « diffamation publique contre une administration publique ».

Ces deux structures ont publié en février 2010 un communiqué de presse intitulé « les baleiniers ». Ce texte faisait part de soupçons quant à l'utilisation de fichiers de l'Education nationale (en l'occurrence Base-élèves) à des fins policières afin d'organiser la chasse aux familles sans papiers. Il comparait ces pratiques à certaines employées par la police sous le régime de Vichy.

Comme lors de l'audience du 5 avril 2011 devant le tribunal correctionnel de Tours, nous poserons quatre questions à la Cour d'Appel :

  • Est-ce que des individus, des structures ont le droit de faire part publiquement de leurs soupçons sur d'éventuelles exactions, dérives de la part de l'administration, de la police ou de la gendarmerie ?
  • Peut-on faire des comparaisons historiques afin d'analyser les évolutions actuelles au regard de l'expérience, notamment, du régime de Pétain ? Précisons qu'une comparaison n'est pas un amalgame. Il est hors de question de dire que Sarkozy c'est Pétain, etc. Comparer c'est prendre en compte l'expérience historique que nous apporte, en l'occurrence la période de Vichy, afin d'interroger notre passé pour agir sur le présent et tenter d'envisager différents avenirs. Faire des comparaisons et alerter est plus que nécessaire.
  • Que le ministre ne soit pas d'accord avec ce type de comparaisons, c'est son opinion. Mais peut-il tenter d'en censurer d'autres, différentes de la sienne ?
  • Est-ce que la justice va entériner le traitement inégalitaire de l'Etat suivant qu'on soit notable ou manant ?
Dans un deuxième temps, nous essayerons de montrer qu'il est normal, souhaitable de s'insurger contre la politique raciste et xénophobe de l'Etat. Par exemple, comment qualifier la décision du ministère de l'intérieur ordonnant, à travers la circulaire du 5 août 2010, la chasse aux Roms ? Comment se fait-il qu'aucun fonctionnaire (de l'administration, de la police et de la gendarmerie) n'ait refusé d'exécuter cet ordre illégal ?

Nous avons fait citer comme témoin par huissier, entre autres, le préfet d'Indre-et-Loire et son directeur de cabinet. En effet, la préfecture, en réponse au communiqué « Les baleiniers », en avait publié un. Elle « … s'insurge contre les propos inexacts et mensongers... Les pratiques de ''chasse à l'homme''... sont totalement fausses ! La préfecture n'a jamais interrogé les directeurs d'établissements scolaires pour connaître la situation de leurs parents ressortissants étrangers. Cette consultation serait en tout état de cause inutile puisque le fichier national des étrangers AGDREF (Application de Gestion de Dossiers des Ressortissants Etrangers en France) auquel la préfecture a accès fournit tous les renseignements utiles à la connaissance du dossier de l'étranger. »  

Ainsi, la préfecture affirme qu'elle connait tous les ''clandestins'' vivant dans le département et donc leur nombre. C'est un fait unique en France ! Même le ministère ne peut donner de chiffre exact. Il publie seulement des estimations (environ entre 200 000 et 400 000 ''clandestins'' survivraient actuellement en France). Il est manifeste que le préfet est très embarrassé par cette affaire et qu'il fait dire à ses services des absurdités. En tout cas, comme tous les témoins cités par huissier, le représentant de l'Etat en Indre-et-Loire et son subordonné sont obligés d'être présents à l'audience. « ...La non-comparution est punie par la loi », comme le précise la citation que les témoins ont reçus. On pourra leur demander quelques explications et savoir qui tient des propos mensongers !

Le 26 mai 2011 le Tribunal correctionnel de Tours donnait son jugement. Une des prévenues, militante de RESF 37, a été relaxée. Par contre, les trois autres sont condamnés à 500 € d'amende avec sursis, 300 € de dommages et intérêts et 3000 € solidairement pour les frais de justice.

La lecture du délibéré laisse pantois. Rappelons que l'audience du 5 avril a commencé vers 9 h pour finir vers 19 h. Les 4 prévenus s'y sont exprimés, ainsi que 11 témoins de la défense, leurs 2 avocates, celui de la partie civile et le procureur. Dans ce compte rendu de jugement, il n'est fait aucune mention des témoignages, des plaidoiries des avocates de la défense, ainsi que des interrogatoires et interventions des prévenus. Que s'est-il passé, que s'est-il dit pendant toutes ces heures ? On appellera cela le mystère de la transparence !

La cerise sur le gâteau est la motivation des 3000 € pour les frais de justice (en fait le paiement de l'avocat de l'Etat). « Il apparaît inéquitable de laisser à la charge de la victime, les sommes exposées par elle et non comprises dans les frais et dépens ; à ce titre, il lui sera alloué 3000 €, au regard de la longueur des débats consécutives aux exceptions soulevées et aux témoins cités. » (souligné par nous)
Ce procès est politique, tant mieux ! La relaxe des quatre prévenus de Tours permettra à ce que des personnes ou des structures puissent dénoncer publiquement les exactions de l'administration, de la police et de la gendarmerie ; que des comparaisons historiquement, même dérangeantes pour les tenants du pouvoir, puissent être faites ; qu'il est inacceptable que l'Etat nous traite différemment selon qu'on soit notable ou manant. A travers la relaxe, c'est aussi affirmer qu'« on a raison de se révolter » ! Qu'on ne peut accepter que l'Etat enferme, expulse, détruise sous prétexte qu'on ne soit pas né au bon endroit, qu'on se mobilise pour exiger un partage égalitaire des richesses, qu'on soit libre de vivre avec qui l'on veut et comme on veut, qu'on puisse habiter où l'on veut dans les formes qu'on veut. La répression ne nous empêchera jamais de réfléchir à d'autres choix de société et de commencer à les vivre dès maintenant ! Nous n'accepterons aucune condamnation. Si la Cour d'Appel nous condamne à son tour, nous irons devant la Cour de Cassation et si besoin devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour faire condamner l'Etat. Notre objectif est de contribuer à constituer une jurisprudence en la matière.

Fondamentalement, si l'on ne veut plus que ce genre de procès ait lieu, si l'on ne veut plus voir des militants, des personnes trainés devant des tribunaux parce qu'ils dénoncent des exactions de la police, de la gendarmerie ou de l'administration (qui ne sont pas des bavures, mais sont inhérentes à la xénophobie d'Etat, voire au racisme de celui-ci), cela passe avant tout par la régularisation de tous les sans papiers, l'ouverture des frontières, la liberté de circulation et d'installation, la fermeture et la disparition des camps de rétention. Sinon, l'Etat continuera d'organiser la chasse aux sans papiers, générant les drames humains que nous connaissons tous les jours, les dérives policières et administratives. Le régime de Vichy est de ce point de vue riche d'enseignements. Aussi, il y aura toujours des militants, des personnes pour dénoncer les actions de l'Etat dans le cadre de cette politique.

RELAXE DES QUATRE PREVENUS DE TOURS
LIBERTE D'EXPRESSION
NON A LA CENSURE D'ETAT
DES PAPIERS POUR TOUS

Tours, le 22 janvier 2012

Jean Christophe Berrier, Muriel El Kolli 
(deux des quatre prévenus de Tours et membre de SOIF D'UTOPIES)

06 20 91 20 44
soifdutopies@yahoo.fr

Arrêt Popov

Dans une décision très récente, la Cour Européenne des Droits de l'Homme a condamné l’État français pour la rétention de la famille Popov. En effet, l'Etat français n'hésite pas à recourir à la rétention des familles, avec parfois des enfants très jeunes. 

Ci-dessous, un lien vers un article paru sur le site de Ouest-France le 20 janvier.


Dans cette courte vidéo, Me Seguin (avocat qui a défendu la famille Popov) explique pourquoi et comment l'arrêt Popov qu'il vient d'obtenir devant la CEDH (Cour Européenne des Droits de l'Homme) présente un intérêt majeur dans la rétention de familles.

http://www.youtube.com/watch?v=dNPCpwLkIjs

En passant par le blog de Me Seguin, on peut prendre connaissance de l'arrêt rendu par la Cour et du communiqué de Presse sur l'irrégularité de la rétention de mineurs : 

http://avocats.fr/space/denis.seguin/content/retention-des-mineurs-etrangers_70695DA2-EEE4-4BF2-97C9-DB677C242E24

Des informations qui montrent une fois encore le long chemin qui reste à parcourir pour que les droits humains fondamentaux soient respectés, y compris quand il s'agit du droit des enfants, et ce par la plus haute autorité de notre pays, l’État.

samedi 21 janvier 2012

Soirée 27 janvier 2012 à Jacques Tati

Au programme de cette soirée : 

- Expositions photos "Un autre regard sur les squats"

- Projection du documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium"

- Échanges et informations sur les thématiques du logement et du droit d'asile


A partir de 18h30 et jusqu'à 22h.
Sur place, une buvette sans alcool et possibilité de grignoter.
Vente également de tableaux au profit des actions du CSSP49.

Participation libre.


Pour s'y rendre :

http://maps.google.fr/maps?q=maison+de+quartier+jacques+tati,+angers&hl=fr&sll=46.75984,1.738281&sspn=6.804882,17.402344&vpsrc=0&hq=maison+de+quartier+jacques+tati,&hnear=Angers,+Maine-et-Loire,+Pays+de+la+Loire&t=m&z=14

Un autre regard sur les squats



Les regards qui sont habituellement portés sur les squats sont souvent négatifs et empreints d'ignorance.


Cependant, ces lieux réquisitionnés répondent le plus souvent à une urgence, à une nécessité, celle de satisfaire les besoins fondamentaux comme celui de se protéger du froid, de la pluie, de l'extérieur ou encore celui de se nourrir ou de se reposer.


Les habitants des squats, qu'ils soient migrants ou français, ne sont jamais présents dans ces lieux par hasard. Leur parcours de vie, leur situation à un moment donné les conduisent jusque dans ces lieux, à la recherche d'un peu de réconfort, de protection et de liens sociaux.


Cette exposition propose un autre regard sur ces lieux, à la fois comme lieux de vie et comme espaces de résistance face au mépris, à l'indifférence et à l'inertie de ceux qui auraient la capacité d'apporter des réponses.


Aussi, quand les plus hautes administrations de notre pays comme les collectivités à l'échelle locale n'ont aucune réponse ou solution à apporter, les « indésirables » de nos sociétés contemporaines parviennent à s'organiser, à pousser des portes pour que leurs droits inconditionnels soient respectés a minima.


Cela bien entendu ne suffit pas et cette exposition est aussi une manière de rendre visible ces mondes « invisibles », de donner à voir ces actions et d'encourager d'autres initiatives afin que l'inacceptable ne soit plus accepté par la majorité silencieuse.


Ces photos ont été prises à Angers au cours des dernières années. La réquisition de logements vides est devenue au fil des ans une réponse, parmi d'autres, pour apporter un peu de chaleur humaine mais aussi informer les citoyens et faire valoir le respect des droits fondamentaux des êtres humains d'où qu'ils viennent.

Exposition visible dans le hall de la maison de quartier Jacques Tati, à Belle Beille, du 20 au 30 janvier 2012.







vendredi 20 janvier 2012

Rassemblement RUSF (suite)

Mercredi 18 janvier, à l'appel du RUSF, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées devant la Préfecture pour poursuivre la mobilisation quant à la situation de plusieurs étudiants étrangers.

Vers 17h30, une délégation est de nouveau reçue par l'administration.

Cependant, aucun élément tangible ne sera apporté. L'étude des dossiers est en cours.  Selon les dires de la Préfecture, elle croule sous les dossiers mais étudie "particulièrement" la situation des étudiants.

Pour l'heure, RUSF attend de voir mais reste attentif à la suite des événements et aux réponses que pourrait donner la Préfecture. 








mardi 17 janvier 2012

Rassemblement 18 Janvier (RUSF)

Communiqué du Réseau Universités Sans Frontières d'Angers (RUSF Angers)

A Angers, le 17 janvier 2012

La forte mobilisation du mercredi 11 janvier a permis aux mineurs scolarisés et à leurs parents, ainsi qu'à un étudiant d'obtenir un titre de séjour, et ainsi de reprendre une vie normale. Le Réseau Universités Sans Frontières se félicite de ces régularisations, mais reste néanmoins vigilant. 

Sept étudiant-e-s restent menacé-e-s d'expulsion, et aucune information n'a été transmise aux intéressés. Ceux-ci sont donc dans une incertitude totale concernant leur avenir en France. Ne pouvant ni travailler, ni recevoir d'aide sociale, ni parfois même se promener dans la rue tant que leur situation n'a pas été régularisée, ces étudiant-e-s subissent une précarité insupportable! Qu'attend la préfecture pour donner une réponse favorable à ces étudiant-e-s, alors que certains dossiers ont été transmis depuis fin décembre?

Si la préfecture croit triompher en pariant sur le pourrissement de la mobilisation, elle se trompe lourdement ! Son silence et son mépris ne fait que renforcer la détermination du RUSF face aux expulsions d'étudiant-e-s étrangers-ères. Le RUSF appelle donc à amplifier le mouvement et à se rassembler de nouveau le mercredi 18 janvier à 17h devant la préfecture ! Le RUSF continue d'assurer à l'ensemble des étudiant-e-s étranger-ères son soutien le plus total!

Contacts : rusfangers@yahoo.fr

> Yoann : 06 73 01 30 35

> Colin : 06 79 70 97 14

> Sabrina : 06 16 41 63 21

vendredi 13 janvier 2012

Communiqué RUSF


On ne peut que se féliciter de la mobilisation du mercredi 11 janvier qui a obligé la Préfecture à changer de position (plusieurs centaines de personnes présentes devant la Préfecture). Une nouvelle mobilisation est prévue mercredi prochain.

Peut-être cela doit nous faire réfléchir pour faire entendre notre voix quant à la situation des migrants, des demandeurs d'asile et de tous ceux qui subissent la position idéologique du gouvernement actuel.

Ci-dessous, le dernier communiqué du RUSF.

Une excellente nouvelle : la famille a été régularisée. Labinot, Léonita, Arbénita et Elsa vont enfin pouvoir vivre normalement.  Bravo pour la mobilisation et les courriers de soutien.


"Pour rappel : La famille de Labinot (lycéen), de Léonita et Arbénita (collégiennes) et d'Elsa (maternelle) est arrivée en France il y a 6 ans et demi. Les parents travaillaient tous les deux en CDI. Les quatre enfants étaient donc scolarisés à Angers. Le 30 décembre dernier, elle recevait une OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français). Autrement dit, la famille était susceptible d'être expulsée à tout moment.

Par ailleurs, cinq étudiants suivant un cursus universitaire se voyaient également empêchés de poursuivre leurs études"

Quant aux étudiant-es victimes de la circulaire Guéant, leurs dossiers vont être réexaminés selon la nouvelle circulaire Guéant qui n'est pas encore sortie officiellement!!!

D'ici là nous avons demandé qu'ils-elles puissent bénéficier d'un récépissé leur permettant de travailler ou de chercher un travail qu'ils ont perdu à cause de cette circulaire.

Nous attendons des réponses très rapidement.

Nous devons continuer la mobilisation et appelons à un rassemblement mercredi 18 janvier à 17h30 pour demander nos réponses.

Merci à tous- toutes pour cette mobilisation. On vous entendait au fin fond de la préfecture...

A mercredi ?

RUSF
 





mardi 10 janvier 2012

Dates à retenir


Mercredi 11 janvier, à 17h : Manifestation devant la Préfecture en soutien aux étudiants et mineurs menacés d'expulsion (à l'initiative du RUSF).

Mardi 17 janvier, à 20h : Réunion Accompagnement Migrants (organisée par le CSSP49) à la MPT Monplaisir pour les personnes qui souhaitent s'investir davantage dans l'accompagnement des demandeurs d'asile (suivi des démarches, les aider dans leur dossier...)

Samedi 21 janvier, à 14h30 : Manifestation organisée par la CNT49 pour la liberté de circulation et d'installation. Rdv Place Imbach pour ensuite rejoindre la Préfecture.

Vendredi 27 janvier, de 18h30 à 22h : Soirée organisée par le CSSP49 autour de la projection du documentaire "Comme un oiseau dans un aquarium" (réalisé en 2009). Expositions, échanges, informations, témoignages. Maison de quartier Jacques Tati, Belle Beille

lundi 9 janvier 2012

Crise de l'Accueil des Demandeurs d'Asile

La CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme) vient d'adresser un avis au gouvernement concernant le droit d'asile.

http://www.cncdh.fr/article.php3?id_article=890

Le compte rendu complet de l'assemblée plénière est disponible via cet article.

Finalement, le CSSP49 n'est pas seul à penser qu'il faut revoir ces conditions d'accueil devenues de plus en plus inhumaines et méprisantes.


samedi 7 janvier 2012

Communiqué RUSF Angers


Non aux expulsions !

Le Réseau Universités Sans Frontières (RUSF) se mobilise à nouveau pour soutenir des étudiant-e-s et des mineurs scolarisés à Angers. Huit personnes sont aujourd'hui empêchées de poursuivre leur cursus scolaire ou universitaire parce que la préfecture refuse de régulariser leur situation.

  • Trois étudiant-e-s victimes de la circulaire Guéant, qui ne peuvent pas travailler alors qu'ils sont diplômés et ont chacun décroché un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
  • Un étudiant menacé d'expulsion par une préfecture qui s'ingère encore une fois dans un parcours universitaire.

  • Quatre mineurs scolarisés dans des établissements angevins qui risquent l'expulsion avec leurs parents.

Le RUSF ne fait aucune différence ! Nous revendiquons le droit d'étudier en France pour n'importe quelle personne inscrite dans un établissement scolaire ou universitaire, et la possibilité d'exercer un emploi après une formation !

Le RUSF appelle donc à un rassemblement massif le mercredi 11 janvier à 17h devant la préfecture, afin de manifester notre solidarité avec les tous les étrangers étudiant en France, aujourd'hui victimes d'une politique discriminatoire!



Contacts Réseau Universitaire Sans Frontières : rusfangers@yahoo.fr

Yoann : 06 73 01 30 35
Colin : 06 79 70 97 14
Sabrina : 06 16 41 63 21

Des nouvelles du Refuge

Pour suivre l'actualité du Refuge (14, rue Audusson) :
http://refuge49.wordpress.com/

Ci-dessous, la lettre ouverte des habitants du Refuge


« Le REFUGE du BEL-ACCUEIL»                                                               Angers, le 06 janvier 2012
14, rue Audusson
49000 – ANGERS -




OBJET / Pérennisation du « Refuge »
À l 'attention des pouvoirs publics, des associations et de la population angevine


LETTRE OUVERTE


Depuis l'ouverture du Refuge, le lundi 28 novembre 2011, un long chemin fut parcouru. De l'aménagement du lieu à la gestion de conflits, le premier mois du Refuge ne connut pas que des jours et des nuits faciles !


Le lieu nommé « le Refuge », utilisé par et pour les sans-abris d’Angers, est une grande maison bourgeoise d’environ 300m², inoccupée depuis 2009 et propriété de la Mutualité Française Anjou Mayenne. Cette maison, vielle de près d’un siècle mais en excellent état, achetée 330 000 euros… est vouée à la destruction !


Au cours de ses 30 premiers jours d'existence, 70 personnes ont eu l'occasion de dormir au Refuge plutôt que dans la rue !


Au Refuge, on ne fait pas que dormir... La réserve de nourriture est approvisionnée par la récupération dans les poubelles, les nombreux dons de particuliers ainsi que le soutien d'autres luttes, tel que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (44).


Les vêtements qui nous sont donnés sont mis en commun dans la friperie, les cours de langues nous permettent de mieux nous comprendre et l'info-kiosque permet à nos visiteurs de mieux comprendre notre regard sur la société.


De 10 à 30 personnes, de diverses origines et nationalités, la plupart abimées par la vie, sans aucun soutien de la part des collectivités pourtant grandement responsables de l'engorgement des hébergements d'urgence à Angers, redonnent vie à une maison inoccupée depuis 2 ans et il faudrait accepter qu'un projet d'extension de maison de retraite nécessite de tous les jeter dehors !


Concrètement, le projet menaçant le Refuge vise à « entreposer » des personnes âgées atteintes de maladies type Alzheimer... à proximité d'une gare TGV, d'une voie de tramway et plusieurs lignes de bus ! A cela, on pourrait ajouter que seules les personnes âgées disposant encore de leur autonomie peuvent avoir intérêt à vivre en ville.


Cette magnifique bâtisse échappa aux bombardement de la gare ferroviaire lors de la 2ème guerre mondiale et elle succomberait, elle aussi, à Alzheimer ?! La Mutualité Française Anjou Mayenne ne pourrait-elle pas réaliser son projet dans un lieu plus adéquat ? Si la mairie d'Angers ne dispose pas d'un terrain adéquat, elle pourrait au moins se proposer comme médiateur entre le propriétaire, Angers Loire Métropole et les communes avoisinantes.


Le mercredi 4 janvier 2012 au matin, l'huissier de justice nous remet le commandement nous laissant jusqu'au lundi 6 février pour « quitter et libérer » les lieux.


Malgré cet ultimatum, le soutien ne faiblit pas. Ce vendredi 6 janvier, le collecteur d'eaux usées du Refuge, bouché depuis le 1er janvier, est remis en état grâce à la cotisation spontanée de sympathisants.


À ce jour, par l'action des habitants du Refuge, sans oublier les soutiens actifs plus que nécessaires, le lieu est enfin habitable, accueillant et chaleureux. Nous avons 1 mois devant nous pour montrer à tous ce qu'1 mois de rires et de pleurs, d'espoirs et de désespoirs, permet de construire... dans une maison vouée à la destruction. Nous ne pouvons nous résigner à oublier tout ce qu'on a vécu et construit jusqu'à présent.


A ce titre, nous vous invitons chaque samedi et dimanche du mois de janvier afin de découvrir et pourquoi pas, participer à la vie du Refuge : 7 et 8 janvier, 14 et 15 janvier, 21 et 22 janvier, 28 et 29 janvier.


Et le reste de l'année si …



Les habitants